22 septembre
Cluny semble encore tout endormi lorsque nous démarrons.
Sommes tout perdus sans la compagnie de nos "mousquetaires 2 eme tronçon " qui ont pédalé 5 étapes avec nous et se sont chargés de nos bagages.
Livres à nous-mêmes, nous redoublons d'attention pour ne pas nous perdre.
Avons retrouvé la voie verte qui passe sous un tunnel cyclable long de 1600 mètres et nous mène jusqu'à Macon.
Pour donner raison à certains amis qui attribuent les chutes de Xavier au Bourgogne, il réussit à tomber une fois encore, question d'ajouter une décoration à sa jambe déjà munie d'une attelle. Il faut savoir que notre bonhomme est têtu et qu'il fait fi des conseils du bandagiste consulté à Cluny pour sa foulure et qui lui recommande une semaine de repos.
Traversons Macon sans encombres. Quai Lamartîne, on roule sur des fragments de poèmes gravés sur le sol. J'arrive à capter quelques bribes: "O temps, suspends ton vol " et plus loin: "nous passons".
Je médite les pensées liées à ce 3 eme tronçon, en lien avec les personnes qui nous sont chères et qui s'en sont allées.
Nous passons sur l'autre rive de la Saône pour aller sur de petites routes de campagne.
Très belles fresques du 12 eme dans la petite église d'Illiat où nous nous sommes arrêtés pour demander la route, mais personne ne connait les petits chemins de notre itinéraire.
Nous suivons le plan de près, la route s'arrête et se prolonge par un chemin de boue à travers bois, très semblable à celui que nous avions pris par erreur il y a quelques jours. Xavier est devenu très prudent et nous tenons nos vélos à la main, ils sont chargés et ce n'est guère facile.
Devinez qui râle?
Mais tout est bien qui finit bien, nous arriverons à bon port.
Demain, nous aborderons Lyon où nous nous réjouissons de retrouver Jean-Benoit, notre benjamin, qui vient de Londres.
dimanche 2 octobre 2016
Le Thoronet - Ramatuelle, 63 kms
2 octobre
Les prairies sont encore route engourdies de rosée et la brume matinale s'effiloche dans les arbres tandis que nos montures galopent au petit trot sur la route déserte.
Les paysages sont tellement beaux qu'on voudrait s'arrêter à chaque tournant pour les photographier,
à défaut, je les grave dans le livre de ma mémoire.
Le massif des Maures se dresse devant nous, sauvage et indompté. Nous l'apprivoisons au ralenti. Tout en haut d'une longue côte, nous apercevons un creux d'argent au loin: la mer!
C'est au galop que nous dévalons la pente pour nous retrouver dans la cohue et le bruit de la route de la côte. Elle bifurque vers Ramatuelle dont la montée semble s'allonger au fur et à mesure que nous avançons mais ensuite, il n'y a plus qu'à suivre la direction mer.
Passons devant la maison d'Emile, notre cher menuisier atteint depuis 18 ans de SLA. C'est la première personne qui nous accueille, lui a qui j'ai tant pensé en pédalant car il est quasi privé de l'usage de ses jambes.
Il nous félicite mais c'est lui le courageux car il garde toujours le sourire.
Il est midi et nous prenons de court le comité d'accueil de La Quessine Sud tellement nous avons roulé vite. Coups de klaxon, ballons, bisous, quel bonheur de franchir la ligne d'arrivée!
Nous avons relevé un défi :1.500 kms
Il fallait y croire pour commencer. Ensuite, il a suffi de vivre un jour à la fois dans la confiance. Certes, nous avons eu de la chance et aussi beaucoup de soutien: famille, amis, personnes rencontrées sur la route. Nous sommes dans la reconnaissance.
Un autre défi m'attend à mon retour: celui de récolter assez d'argent pour acheter un local pour Utuc.
Merci à vous tous qui nous avez sponsorisés ou qui comptez le faire: les petits ruisseaux font les grandes rivières, nous les avons suivis et ils nous ont menés à la grande bleue!
Les prairies sont encore route engourdies de rosée et la brume matinale s'effiloche dans les arbres tandis que nos montures galopent au petit trot sur la route déserte.
Les paysages sont tellement beaux qu'on voudrait s'arrêter à chaque tournant pour les photographier,
à défaut, je les grave dans le livre de ma mémoire.
Le massif des Maures se dresse devant nous, sauvage et indompté. Nous l'apprivoisons au ralenti. Tout en haut d'une longue côte, nous apercevons un creux d'argent au loin: la mer!
C'est au galop que nous dévalons la pente pour nous retrouver dans la cohue et le bruit de la route de la côte. Elle bifurque vers Ramatuelle dont la montée semble s'allonger au fur et à mesure que nous avançons mais ensuite, il n'y a plus qu'à suivre la direction mer.
Passons devant la maison d'Emile, notre cher menuisier atteint depuis 18 ans de SLA. C'est la première personne qui nous accueille, lui a qui j'ai tant pensé en pédalant car il est quasi privé de l'usage de ses jambes.
Il nous félicite mais c'est lui le courageux car il garde toujours le sourire.
Il est midi et nous prenons de court le comité d'accueil de La Quessine Sud tellement nous avons roulé vite. Coups de klaxon, ballons, bisous, quel bonheur de franchir la ligne d'arrivée!
Nous avons relevé un défi :1.500 kms
Il fallait y croire pour commencer. Ensuite, il a suffi de vivre un jour à la fois dans la confiance. Certes, nous avons eu de la chance et aussi beaucoup de soutien: famille, amis, personnes rencontrées sur la route. Nous sommes dans la reconnaissance.
Un autre défi m'attend à mon retour: celui de récolter assez d'argent pour acheter un local pour Utuc.
Merci à vous tous qui nous avez sponsorisés ou qui comptez le faire: les petits ruisseaux font les grandes rivières, nous les avons suivis et ils nous ont menés à la grande bleue!
samedi 1 octobre 2016
Rians - Le Thoronet, 65 kms
1er Octobre
Ce matin, ce n'est pas le soleil que nous suivons mais le sac à dos jaune de Bertrand qui nous devance allègrement, que ce soit dans les descentes ou les montées, la force de ses mollets étant de loin supérieure à notre assistance électrique. Le chef tire un peu la langue mais il avance vaillamment.
Vu le mauvais temps et la finesse des pneus de Bertrand, nous décidons d'éviter les petits chemins proposés par grand Angle et restons sur des routes sûres, ce qui alonge le trajet de quelques kms mais nous n'en sommes plus à cela près.
Le vent d'Est est contre nous, les vignes assoiffées se désaltèrent et nous, nous dégustons.
Je pense à toutes les personnes que nous connaissons et qui, faute de santé, sont vissées sur leur fauteuil.
Nous traversons une région superbe: villages charmants, domaines viticoles, tout est là pour nous séduire et nous avons bien envie d'y revenir avec une meilleure météo.
Malgré nos bons équipements, nos sièges et nos bases prennent l'eau. J'aurai les pieds tout bleu indélébile en souvenir de mes godasses.
Arrêt lunch bienvenu à Cotignac. Quand nous redémarrons, le pluie fait sa sieste et je crois qu'elle oubliera de se réveiller. On nous annonce un soleil radieux pour demain.
Ce matin, ce n'est pas le soleil que nous suivons mais le sac à dos jaune de Bertrand qui nous devance allègrement, que ce soit dans les descentes ou les montées, la force de ses mollets étant de loin supérieure à notre assistance électrique. Le chef tire un peu la langue mais il avance vaillamment.
Vu le mauvais temps et la finesse des pneus de Bertrand, nous décidons d'éviter les petits chemins proposés par grand Angle et restons sur des routes sûres, ce qui alonge le trajet de quelques kms mais nous n'en sommes plus à cela près.
Le vent d'Est est contre nous, les vignes assoiffées se désaltèrent et nous, nous dégustons.
Je pense à toutes les personnes que nous connaissons et qui, faute de santé, sont vissées sur leur fauteuil.
Nous traversons une région superbe: villages charmants, domaines viticoles, tout est là pour nous séduire et nous avons bien envie d'y revenir avec une meilleure météo.
Malgré nos bons équipements, nos sièges et nos bases prennent l'eau. J'aurai les pieds tout bleu indélébile en souvenir de mes godasses.
Arrêt lunch bienvenu à Cotignac. Quand nous redémarrons, le pluie fait sa sieste et je crois qu'elle oubliera de se réveiller. On nous annonce un soleil radieux pour demain.
vendredi 30 septembre 2016
Mérindol - Rians, 66 kms
30 septembre
Agnès et Paul qui ont joyeusement pédalé à nos côtés rejoignent leur Drôme chérie tandis que Thérèse et Leonard prolongent d'un jour le plaisir de faire route avec nous et le service bagages.
Depuis Avignon, c'est le soleil levant qui nous indique la direction. Il était bien présent au RV de ce matin mais il s'est caché dans l'après midi. La météo de demain n'est guère optimiste mais nous le sommes.
Peu après notre départ, alors que nous retrouvions sur un chemin caillouteux et grimpant, ma monture s'est mise à grincer des dents, se plaignant du mauvais traitement. Nous avons poussé, tiré, vissé et elle n'avait plus qu'à se taire. A 2 jours du but, ce n'est pas le moment de faire des caprices!
Suivons la magnifique route du Lubéron. Au delà des vignes, les collines étirent à l'horizon leurs rubans ondulants et bleutés. Passons pas loin de Lourmarin et Cucuron, le pays d'Henri Bosco dont ma mère adorait les livres. Une bulle de ma jeunesse remonte à la surface et éclate en réchauffant mon coeur.
Avons avalé sur des kms une fameuse montée qui nous prépare à la suite du voyage : nos mollets sont au point!
Avons franchi le Pont Mirabeau sous lequel coule la Durance, n'en déplaise à Apollinaire, avant de prendre la route de Rians où Bertrand, notre grand, nous attendait.
Nous nous réjouissons à l'idée de passer ces 2 derniers jours avec lui. Son vélo n'a pas d'assistance électrique et il espère pouvoir suivre ses vieux parents!
La Durance
Agnès et Paul qui ont joyeusement pédalé à nos côtés rejoignent leur Drôme chérie tandis que Thérèse et Leonard prolongent d'un jour le plaisir de faire route avec nous et le service bagages.
Depuis Avignon, c'est le soleil levant qui nous indique la direction. Il était bien présent au RV de ce matin mais il s'est caché dans l'après midi. La météo de demain n'est guère optimiste mais nous le sommes.
Peu après notre départ, alors que nous retrouvions sur un chemin caillouteux et grimpant, ma monture s'est mise à grincer des dents, se plaignant du mauvais traitement. Nous avons poussé, tiré, vissé et elle n'avait plus qu'à se taire. A 2 jours du but, ce n'est pas le moment de faire des caprices!
Suivons la magnifique route du Lubéron. Au delà des vignes, les collines étirent à l'horizon leurs rubans ondulants et bleutés. Passons pas loin de Lourmarin et Cucuron, le pays d'Henri Bosco dont ma mère adorait les livres. Une bulle de ma jeunesse remonte à la surface et éclate en réchauffant mon coeur.
Avons avalé sur des kms une fameuse montée qui nous prépare à la suite du voyage : nos mollets sont au point!
Avons franchi le Pont Mirabeau sous lequel coule la Durance, n'en déplaise à Apollinaire, avant de prendre la route de Rians où Bertrand, notre grand, nous attendait.
Nous nous réjouissons à l'idée de passer ces 2 derniers jours avec lui. Son vélo n'a pas d'assistance électrique et il espère pouvoir suivre ses vieux parents!
La Durance
jeudi 29 septembre 2016
Villeneuve - Merindol, 80 kms
29 septembre
On pourrait dire que cette journée fut une course aux obstacles: le traffic du matin pour quitter Avignon, la montée raide sur les Baux de Provence, la caillasse entre les champs d'oliviers, les kms sur des départementales où les voitures nous rasaient sans ménagement, sans parler du bruit assourdissant des moteurs vrombissants.
On dira plutôt que ce fut une journée magique, sous une lumière dorée et un ciel d'azur. Avons traversé une bien jolie campagne, avec les Alpilles en toile de fond. J'ai même entendu le chant d'une cigale. Avons longé sur des kms des plantations de poiriers bio, couverts de fruits.
Et puis, le soir, au petit restaurant Corse de Merindol, cerise sur le gâteau, les patrons nous ont amené une bouteille de rosé mousseux avec une bougie fusée pour fêter notre anniversaire de mariage. Nous avons tous trinqués au succès de notre entreprise ...celle du mariage ou du voyage, vous l'interprèterez comme vous voulez.
On pourrait dire que cette journée fut une course aux obstacles: le traffic du matin pour quitter Avignon, la montée raide sur les Baux de Provence, la caillasse entre les champs d'oliviers, les kms sur des départementales où les voitures nous rasaient sans ménagement, sans parler du bruit assourdissant des moteurs vrombissants.
On dira plutôt que ce fut une journée magique, sous une lumière dorée et un ciel d'azur. Avons traversé une bien jolie campagne, avec les Alpilles en toile de fond. J'ai même entendu le chant d'une cigale. Avons longé sur des kms des plantations de poiriers bio, couverts de fruits.
Et puis, le soir, au petit restaurant Corse de Merindol, cerise sur le gâteau, les patrons nous ont amené une bouteille de rosé mousseux avec une bougie fusée pour fêter notre anniversaire de mariage. Nous avons tous trinqués au succès de notre entreprise ...celle du mariage ou du voyage, vous l'interprèterez comme vous voulez.
mercredi 28 septembre 2016
St Martin - Villeneuve 71 kms
27 septembre
Une journée moins facile que la précédente, il faut bien un peu de variété dans la vie !
Une fois de plus, nous avons réussi à nous perdre, cela nous permis d'explorer une ferme industrielle.
Il faut savoir se perdre pour se retrouver!
L'itinéraire nous a obligé à suivre quelques routes départementales mais on se console dès que l'on retrouve les bocages, vignes ou vergers où les pommiers croulent sous le poids des golden et nous souhaitent de joyeuses noces d'or.
Le Rhône nous attend au bout du voyage et nous conduit à Villeneuve lez Avignon chez nos amis Laurence et Martin, amis connus grâce au ski. Ce temps là est révolu mais l'amitié reste intacte.
Caderousse
Chez Renée
Avignon.
Encore une bonne grimpette pour arriver chez Laurence et Martin dont le bon sourire nous accueille.
Ce sont des amis qui ont partagé avec nous beaucoup de vacances de ski, ce temps là est révolu, mais l'amitié reste intacte.
Une journée moins facile que la précédente, il faut bien un peu de variété dans la vie !
Une fois de plus, nous avons réussi à nous perdre, cela nous permis d'explorer une ferme industrielle.
Il faut savoir se perdre pour se retrouver!
L'itinéraire nous a obligé à suivre quelques routes départementales mais on se console dès que l'on retrouve les bocages, vignes ou vergers où les pommiers croulent sous le poids des golden et nous souhaitent de joyeuses noces d'or.
Le Rhône nous attend au bout du voyage et nous conduit à Villeneuve lez Avignon chez nos amis Laurence et Martin, amis connus grâce au ski. Ce temps là est révolu mais l'amitié reste intacte.
Caderousse
Encore une bonne grimpette pour arriver chez Laurence et Martin dont le bon sourire nous accueille.
Ce sont des amis qui ont partagé avec nous beaucoup de vacances de ski, ce temps là est révolu, mais l'amitié reste intacte.
mardi 27 septembre 2016
Grane - Saint Martin d'Ardèche, 77kms
27 septembre
Ne vous affolez pas, nous avons quelque peu modifié l'itinéraire prévu afin de rejoindre Grane où nous nous sommes bien reposés et d'où nous sommes repartis ce matin avec une belle escorte: Agnès et Paul se sont joints au bataillon et Thérèse et Leonard, nos témoins des premiers jours, en redemandent. Ils nous offrent le confort d'une voiture balai, nous n'allons pas bouder notre plaisir, celui de voyager plus légers.
De Grane, nous rejoignons Rochemaure et l'itinéraire prévu, une grande descente nous mène au Rhône.
Les abricotiers, ouverts, offerts, ont livré leurs trésors et se reposent des chaleurs de l'été.
Ah, ce qu'on est bien dans ces bras là...ceux du vent du Nord qui nous pousse gentiment dans le dos!
Arrêt de midi face au village de Villiers que nous visitons ensuite.
Tout roule jusqu'à destination, chez Renée ( amie du groupe de marche Londres-Paris) qui nous accueille royalement.
Pas de connection internet chez elle, je vous écris du resto où l'on m'attend pour déguster les spécialités ardéchoises.
Ne vous affolez pas, nous avons quelque peu modifié l'itinéraire prévu afin de rejoindre Grane où nous nous sommes bien reposés et d'où nous sommes repartis ce matin avec une belle escorte: Agnès et Paul se sont joints au bataillon et Thérèse et Leonard, nos témoins des premiers jours, en redemandent. Ils nous offrent le confort d'une voiture balai, nous n'allons pas bouder notre plaisir, celui de voyager plus légers.
De Grane, nous rejoignons Rochemaure et l'itinéraire prévu, une grande descente nous mène au Rhône.
Les abricotiers, ouverts, offerts, ont livré leurs trésors et se reposent des chaleurs de l'été.
Ah, ce qu'on est bien dans ces bras là...ceux du vent du Nord qui nous pousse gentiment dans le dos!
Arrêt de midi face au village de Villiers que nous visitons ensuite.
Tout roule jusqu'à destination, chez Renée ( amie du groupe de marche Londres-Paris) qui nous accueille royalement.
Pas de connection internet chez elle, je vous écris du resto où l'on m'attend pour déguster les spécialités ardéchoises.
dimanche 25 septembre 2016
Tain-St Vincent de B,71 kms
25 septembre
Les moments d'amour et d'amitié partagés avec JB et Sylvie nous ont donné des ailes aux pieds.
À part le vent du Sud qui nous caressait à rebrousse poil, avons roulé sur du velours.
Valence et son marché nous ont donné un bon goût de Provence.
Il fallait cependant une petite anicroche: en fin de parcours, avons été détournés sur une voie provisoire qui a alongé le parcours et, surtout, nous a fait cadeau de quelques grimpettes.
Le RV fixé avec notre ami Paul a dû être modifié. On a bien fini par se retrouver et nous logeons ce soir chez lui. Agnes nous a fristouillé quelque chose qui sent bien bon.
Madame est servie!
Demain, journée de détente chez Paul et Agnès à Grane.
Les moments d'amour et d'amitié partagés avec JB et Sylvie nous ont donné des ailes aux pieds.
À part le vent du Sud qui nous caressait à rebrousse poil, avons roulé sur du velours.
Valence et son marché nous ont donné un bon goût de Provence.
Il fallait cependant une petite anicroche: en fin de parcours, avons été détournés sur une voie provisoire qui a alongé le parcours et, surtout, nous a fait cadeau de quelques grimpettes.
Le RV fixé avec notre ami Paul a dû être modifié. On a bien fini par se retrouver et nous logeons ce soir chez lui. Agnes nous a fristouillé quelque chose qui sent bien bon.
Madame est servie!
Demain, journée de détente chez Paul et Agnès à Grane.
samedi 24 septembre 2016
Vienne - Tain l'Hermitage, 84kms
24 septembre
Temps superbe mais frais le matin.
Quelques kms après avoir quitté Vienne, princesse romaine, nous nous sommes retrouvés dans le jardin des délices: blettes, carottes, céleris, choux, florissantes cultures maraîchères de la vallée du Rhône.
Suivons la Via Rhôna sans savoir qu'elle propose plusieurs itinéraires. Avons grimpé les collines de La Galaure avant de rebrousser chemin, ce qui allongera le chemin de 14 kms. Occasion de tester les mollets de notre fils et de prolonger ce bon temps avec lui car il nous quitte déjà demain.
Ce soir, nous retrouvons Sylvie, amie de l'époque de Joburg et que nous n'avons plus vue depuis des années....aussi, je mets fin à mes écritures.
Temps superbe mais frais le matin.
Quelques kms après avoir quitté Vienne, princesse romaine, nous nous sommes retrouvés dans le jardin des délices: blettes, carottes, céleris, choux, florissantes cultures maraîchères de la vallée du Rhône.
Suivons la Via Rhôna sans savoir qu'elle propose plusieurs itinéraires. Avons grimpé les collines de La Galaure avant de rebrousser chemin, ce qui allongera le chemin de 14 kms. Occasion de tester les mollets de notre fils et de prolonger ce bon temps avec lui car il nous quitte déjà demain.
Ce soir, nous retrouvons Sylvie, amie de l'époque de Joburg et que nous n'avons plus vue depuis des années....aussi, je mets fin à mes écritures.
vendredi 23 septembre 2016
Monthieux - Lyon , 36 kms
23 septembre
Une journée courte et tout le loisir de visiter Vienne.
Lyon, la grosse bête qui me faisait vraiment peur, nous a fait une surprise!
Nous l'avons abordée sur son flanc Est et elle a ronronné comme un gros matou. La traversée du parc de Meribel, le plus grand parc municipal en Europe fut un régal. La lumière était douce et la nature accueillante, avons résisté à un arrêt plaisant le long du lac et avons poursuivi notre chemin le long du Rhône car nous ne voulions pas rater notre RV avec JB qui arrivait à 13h à la gare de Part Dieu.
Vous devinez la joie et l'émotion de nos retrouvailles.
Tout s'est passé tip top sauf le chargement de nos 3 vélos dans le taxi prévu à cet effet pour nous amener à Vienne (car il n'y a pas de piste cyclable entre Lyon et Vienne).
Avons dû démonter la roue avant et forcer pour tout pousser à l'intérieur, ce qui a provoqué quelques grognements de la part de nos montures. Espérons qu'elles se soient calmées demain où le Rhône nous attend pour son offensive de charme.
NB - mon blog est capricieux et refuse les dernières photos
Une journée courte et tout le loisir de visiter Vienne.
Lyon, la grosse bête qui me faisait vraiment peur, nous a fait une surprise!
Nous l'avons abordée sur son flanc Est et elle a ronronné comme un gros matou. La traversée du parc de Meribel, le plus grand parc municipal en Europe fut un régal. La lumière était douce et la nature accueillante, avons résisté à un arrêt plaisant le long du lac et avons poursuivi notre chemin le long du Rhône car nous ne voulions pas rater notre RV avec JB qui arrivait à 13h à la gare de Part Dieu.
Vous devinez la joie et l'émotion de nos retrouvailles.
Tout s'est passé tip top sauf le chargement de nos 3 vélos dans le taxi prévu à cet effet pour nous amener à Vienne (car il n'y a pas de piste cyclable entre Lyon et Vienne).
Avons dû démonter la roue avant et forcer pour tout pousser à l'intérieur, ce qui a provoqué quelques grognements de la part de nos montures. Espérons qu'elles se soient calmées demain où le Rhône nous attend pour son offensive de charme.
NB - mon blog est capricieux et refuse les dernières photos
jeudi 22 septembre 2016
Cluny
21 septembre
Jour de repos
Visite de Cluny, sommes impressionnés par l'immensité de l'abbaye, par la charpente 13 eme siècle du farinier,et surtout par la démolition systématique d'un tel chef d'œuvre à des fins mercantiles.
Bonne détente chez notre ami Christian à Buxy.
Jour de repos
Visite de Cluny, sommes impressionnés par l'immensité de l'abbaye, par la charpente 13 eme siècle du farinier,et surtout par la démolition systématique d'un tel chef d'œuvre à des fins mercantiles.
Bonne détente chez notre ami Christian à Buxy.
mercredi 21 septembre 2016
Verdun sur Doubs - Cluny, 86 kms
20 septembre
Pour passer le pont, il faut être deux
Pour le bien passer, il faut savoir danser...
Ainsi va la chanson et nous avons allègrement franchi le pont, tournant à gauche à la sortie, comme sur notre plan. Au bout de quelques kms, la piste se transforme en chemin pour tracteur, nous hésitons, vérifions notre plan, pas d'alternative, nous nous engageons donc en roulant lentement pour éviter les ornières car il a plu et l'on risque de déraper. Un km plus loin, les choses ne s'améliorant guère, nous poussons péniblement nos vélos qui refusent d'avancer, les roues étant bloquées par un amas de boue collante. On se fatigue et, ne voyant pas la fin du chemin, nous décidons de faire demi-tour et d'explorer une autre piste. Xavier est remonté sur sa bécane, il nous précède et nous le voyons valser dans la gadoue. Sa cheville en a pris un coup, il a mal mais il est encore valide, rien de cassé, juste une foulure. Le changement de vitesse est bloqué mais François, notre technicien débrouillard, extrait le gravier qui bloquait tout. Nous grattons nos pneus collant de boue et repartons...vers le bon pont car à Verdun, il y a deux ponts.
Petite leçon d'humilité et de philosophie: toujours se remettre en question et savoir que nous avons des œillères. Trop sûrs de nous, nous nous étions joyeusement élancés vers le premier pont, ignorant qu'il y en avait un autre.
Poursuivons la piste jusqu'à Châlon où nous avions RV avec Dominique, sur la place St Vincent.
Sans doute lassé par notre retard il n'est pas au RV. Nous découvrirons que lui aussi s'était trompé d'endroit!
A Givry, Christian, notre ami de Buxy, vient à notre rencontre. Il sera rejoint par Isabelle et Frédéric, nos amis de Laives qui nous apportent un somptueux pic-nique. Tous trois feront un bout de chemin avec nous.
Reprenons la route sur Buxy où, à l'initiative de Christian, l'office du Tourisme a organisé une petite
réception en notre honneur. Un article paraîtra dans le Journal de Saône et Marne.
Le pneu de François a bien choisi son moment pour se dégonfler. Une rustine fera l'affaire et nous remontons nos bécanes, direction Cluny. Je bute sur une bordure et me voilà à terre. Chute anodine, juste bonne pour mon ego.
Après midi délicieuse, vues sur les vignes châlonnaises dont les vendanges viennent de commencer, visite d'un ancien pigeonnier, clochers romans, tout fleure bon la beauté et l'amitié.
En arrivant à Cluny, passons à côté d'un chantier, un fil de fer se prend dans les rayons de Xavier. Encore une chute, pas grave, mais le repos de demain sera bien mérité!
Pour passer le pont, il faut être deux
Pour le bien passer, il faut savoir danser...
Ainsi va la chanson et nous avons allègrement franchi le pont, tournant à gauche à la sortie, comme sur notre plan. Au bout de quelques kms, la piste se transforme en chemin pour tracteur, nous hésitons, vérifions notre plan, pas d'alternative, nous nous engageons donc en roulant lentement pour éviter les ornières car il a plu et l'on risque de déraper. Un km plus loin, les choses ne s'améliorant guère, nous poussons péniblement nos vélos qui refusent d'avancer, les roues étant bloquées par un amas de boue collante. On se fatigue et, ne voyant pas la fin du chemin, nous décidons de faire demi-tour et d'explorer une autre piste. Xavier est remonté sur sa bécane, il nous précède et nous le voyons valser dans la gadoue. Sa cheville en a pris un coup, il a mal mais il est encore valide, rien de cassé, juste une foulure. Le changement de vitesse est bloqué mais François, notre technicien débrouillard, extrait le gravier qui bloquait tout. Nous grattons nos pneus collant de boue et repartons...vers le bon pont car à Verdun, il y a deux ponts.
Petite leçon d'humilité et de philosophie: toujours se remettre en question et savoir que nous avons des œillères. Trop sûrs de nous, nous nous étions joyeusement élancés vers le premier pont, ignorant qu'il y en avait un autre.
Poursuivons la piste jusqu'à Châlon où nous avions RV avec Dominique, sur la place St Vincent.
Sans doute lassé par notre retard il n'est pas au RV. Nous découvrirons que lui aussi s'était trompé d'endroit!
A Givry, Christian, notre ami de Buxy, vient à notre rencontre. Il sera rejoint par Isabelle et Frédéric, nos amis de Laives qui nous apportent un somptueux pic-nique. Tous trois feront un bout de chemin avec nous.
Reprenons la route sur Buxy où, à l'initiative de Christian, l'office du Tourisme a organisé une petite
réception en notre honneur. Un article paraîtra dans le Journal de Saône et Marne.
Le pneu de François a bien choisi son moment pour se dégonfler. Une rustine fera l'affaire et nous remontons nos bécanes, direction Cluny. Je bute sur une bordure et me voilà à terre. Chute anodine, juste bonne pour mon ego.
Après midi délicieuse, vues sur les vignes châlonnaises dont les vendanges viennent de commencer, visite d'un ancien pigeonnier, clochers romans, tout fleure bon la beauté et l'amitié.
En arrivant à Cluny, passons à côté d'un chantier, un fil de fer se prend dans les rayons de Xavier. Encore une chute, pas grave, mais le repos de demain sera bien mérité!
lundi 19 septembre 2016
Lamarche - Verdun sur Doubs 86 kms
19 septembre
Les hirondelles volent haut, pas de pluie aujourd'hui mais le soleil garde son voile de pudeur.
Entre champs et eau, étape facile le long de la voie bleue, sans dénivelés. Avons quitté la Saône pour trouver le Doubs.
Les hirondelles volent haut, pas de pluie aujourd'hui mais le soleil garde son voile de pudeur.
Entre champs et eau, étape facile le long de la voie bleue, sans dénivelés. Avons quitté la Saône pour trouver le Doubs.
dimanche 18 septembre 2016
Langres - Lamarche sur Saône, 96 kms
18 septembre
Grosse, froide et agressive, la pluie de ce matin nous a fait perdre le Sud et nous avons démarré dans la mauvaise direction, encore quelques kms supplémentaires au compteur!
Le froid engourdit nos doigts sur le guidon mais les charmes le long du canal nous envoûtent de leurs branches retombantes: un tableau !
A l'heure du déjeuner, une bonne étoile sur la route: une gargote chauffée nous régale de produits locaux, la faune, tout aussi locale, s'exclame devant la façon dont nous célébrons nos noces d'or, les rires fusent, le soleil brille à l'intérieur.
Avons passé la ligne de partage des eaux...il n'y a plus qu'à se laisser aller en roue libre!
Arrivons au bout du canal où nous accueille la Saône, large et généreuse.
Le petit hotel de village où nous logeons nous propose massages et sauna, de quoi nous mettre en forme olympique pour la suite.
Grosse, froide et agressive, la pluie de ce matin nous a fait perdre le Sud et nous avons démarré dans la mauvaise direction, encore quelques kms supplémentaires au compteur!
Le froid engourdit nos doigts sur le guidon mais les charmes le long du canal nous envoûtent de leurs branches retombantes: un tableau !
A l'heure du déjeuner, une bonne étoile sur la route: une gargote chauffée nous régale de produits locaux, la faune, tout aussi locale, s'exclame devant la façon dont nous célébrons nos noces d'or, les rires fusent, le soleil brille à l'intérieur.
Avons passé la ligne de partage des eaux...il n'y a plus qu'à se laisser aller en roue libre!
Arrivons au bout du canal où nous accueille la Saône, large et généreuse.
Le petit hotel de village où nous logeons nous propose massages et sauna, de quoi nous mettre en forme olympique pour la suite.
samedi 17 septembre 2016
Chaumont - Langres, 45kms
17 septembre
Fine, légère, discrète mais têtue, elle ne nous a pas quittés d'une semelle, la pluie du matin, que ce soit pour la visite de la vieille ville de Chaumont ou la bonne quarantaine de kms qui nous ont menés à Langres.
Étape cool entre 2 autres plus importantes. Avons prolongé la route le long du Canal entre Champagne et Bourgogne, royaume des hérons cendrés. Le vélo de Dominique a fait quelques caprices que nous espérons pouvoir résoudre bien vite. Sinon, rien à signaler si ce n'est que nous ne sommes vraiment pas doués pour trouver notre route à l'arrivée, une fois de plus, nous avions dépassé le point de jonction pour aller à l'hôtel, ce qui nous a valu quelques kms en plus (et c'est la 3 eme fois que cela nous arrive !)
Demain 90 kms prévus pour rejoindre le canal de la Marne à la Saône.
Fine, légère, discrète mais têtue, elle ne nous a pas quittés d'une semelle, la pluie du matin, que ce soit pour la visite de la vieille ville de Chaumont ou la bonne quarantaine de kms qui nous ont menés à Langres.
Étape cool entre 2 autres plus importantes. Avons prolongé la route le long du Canal entre Champagne et Bourgogne, royaume des hérons cendrés. Le vélo de Dominique a fait quelques caprices que nous espérons pouvoir résoudre bien vite. Sinon, rien à signaler si ce n'est que nous ne sommes vraiment pas doués pour trouver notre route à l'arrivée, une fois de plus, nous avions dépassé le point de jonction pour aller à l'hôtel, ce qui nous a valu quelques kms en plus (et c'est la 3 eme fois que cela nous arrive !)
Demain 90 kms prévus pour rejoindre le canal de la Marne à la Saône.
vendredi 16 septembre 2016
St Dizier- Chaumont, 96kms
Pour entamer ce 2eme tronçon, une nouvelle équipe de supporters est venue de Belgique.
Francine et Dominique pédalent en alternance et prennent en charge le transport des bagages. Nous nous sentons, légers, légers. Kitty, l'épouse de François, mon cousin, a dû renoncer à l'accompagner sur avis médical mais nous la savons en pensées avec nous comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Vos encouragements sont de bonnes vitamines.
Ce tronçon a pour thème la rencontre et nous avons, grâce à François, fait la connaissance de Bernadette chez qui nous avons fait une halte café gourmand. Bernadette, dont la vie ne fut pas un long fleuve tranquille, est une vraie battante. Belle leçon de courage.
" Sous le soleil ou sous la pluie, prendre chaque jour comme il vient"
Je ne me savais pas prophète lorsque j'ai écrit cela mais nous avons été gratifiés d'un bel orage, aucun abri à l'horizon, occasion de tester nos équipements ... Ça mouille!
Au plus fort de l'averse, je pédalais rapidement à travers un rideau de pluie, pensant à Bernadette qui avait bravé tant d'éléments dans sa vie.
A l'heure du pique-nique dans le préau d'une école abandonnée, faute d'enfants car le village est désert, le soleil est revenu et nous avons eu une après midi de délices, suivant comme ce matin, le canal de Champagne et Bourgogne.
Très beau parcours en site propre, terrain plat et facile.
Francine et Dominique pédalent en alternance et prennent en charge le transport des bagages. Nous nous sentons, légers, légers. Kitty, l'épouse de François, mon cousin, a dû renoncer à l'accompagner sur avis médical mais nous la savons en pensées avec nous comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Vos encouragements sont de bonnes vitamines.
Ce tronçon a pour thème la rencontre et nous avons, grâce à François, fait la connaissance de Bernadette chez qui nous avons fait une halte café gourmand. Bernadette, dont la vie ne fut pas un long fleuve tranquille, est une vraie battante. Belle leçon de courage.
" Sous le soleil ou sous la pluie, prendre chaque jour comme il vient"
Je ne me savais pas prophète lorsque j'ai écrit cela mais nous avons été gratifiés d'un bel orage, aucun abri à l'horizon, occasion de tester nos équipements ... Ça mouille!
Au plus fort de l'averse, je pédalais rapidement à travers un rideau de pluie, pensant à Bernadette qui avait bravé tant d'éléments dans sa vie.
A l'heure du pique-nique dans le préau d'une école abandonnée, faute d'enfants car le village est désert, le soleil est revenu et nous avons eu une après midi de délices, suivant comme ce matin, le canal de Champagne et Bourgogne.
Très beau parcours en site propre, terrain plat et facile.
jeudi 15 septembre 2016
Vienne-le-Chateau - St Dizier 104 kms
15 septembre
Eh oui, si l'on interprète mal les instructions ou que l'on fonce un peu trop vite, la route s'allonge et hier, nous en avons payé le prix. Sommes arrivés vers 19h à destination, ayant pas mal chipoté pour trouver notre logis.
La journée fut belle cependant. Elle avait bien commencé avec la visite de mon charmant cousin Antoine qui habite Châlon sur Marne. Une petite averse le matin a rafraîchi l'atmosphère - le temps de nous couvrir et elle cessait déjà - et nous avons traversé de magnifiques forêts sur des kms, une route en montagnes russes. Un passage difficile cependant, chemin de gravillons qui venait d'être refait, dérapages contrôlés dans les descentes ou montées jusqu'au moment où le vélo de Xavier a dit zut et l'a envoyé sur les bas côtés. Il est tombé dans l'herbe et s'en sort avec quelques égratignures. Ouf ! Lors d'une de ces côtés dérapantes alors que j'hésite mettre pied à terre, mon téléphone sonne mais je persévère. Je prends le message en haut de la côte: c'est une maman soucieuse de sa fille dont les batteries sont à plat. Je la porterai avec moi dans les difficultés de la route.
Dernière étape avant l'arrivée: un petit coup d'œil sur l'abbaye en ruines de Trois Fontaines et des très beaux bâtiments XVIII eme
Aujourd'hui, journée de repos que je comptais mettre à profit pour faire mes écritures mais, pas de bol, le wifi de nos hôtes est en panne. J'ai trouvé une connexion dans un Flunch, très romantique !
Hier, nous étions en zone blanche, aucune connexion ni internet, ni téléphone, aussi ne vous inquiétez pas de notre silence si cela devait se reproduire.
Bistrot de Brieulles sur Bar
Eh oui, si l'on interprète mal les instructions ou que l'on fonce un peu trop vite, la route s'allonge et hier, nous en avons payé le prix. Sommes arrivés vers 19h à destination, ayant pas mal chipoté pour trouver notre logis.
La journée fut belle cependant. Elle avait bien commencé avec la visite de mon charmant cousin Antoine qui habite Châlon sur Marne. Une petite averse le matin a rafraîchi l'atmosphère - le temps de nous couvrir et elle cessait déjà - et nous avons traversé de magnifiques forêts sur des kms, une route en montagnes russes. Un passage difficile cependant, chemin de gravillons qui venait d'être refait, dérapages contrôlés dans les descentes ou montées jusqu'au moment où le vélo de Xavier a dit zut et l'a envoyé sur les bas côtés. Il est tombé dans l'herbe et s'en sort avec quelques égratignures. Ouf ! Lors d'une de ces côtés dérapantes alors que j'hésite mettre pied à terre, mon téléphone sonne mais je persévère. Je prends le message en haut de la côte: c'est une maman soucieuse de sa fille dont les batteries sont à plat. Je la porterai avec moi dans les difficultés de la route.
Dernière étape avant l'arrivée: un petit coup d'œil sur l'abbaye en ruines de Trois Fontaines et des très beaux bâtiments XVIII eme
Aujourd'hui, journée de repos que je comptais mettre à profit pour faire mes écritures mais, pas de bol, le wifi de nos hôtes est en panne. J'ai trouvé une connexion dans un Flunch, très romantique !
Hier, nous étions en zone blanche, aucune connexion ni internet, ni téléphone, aussi ne vous inquiétez pas de notre silence si cela devait se reproduire.
Bistrot de Brieulles sur Bar
mardi 13 septembre 2016
Charleville - Vienne-Le-Château, 90kms
13 septembre
Ouf, nos vélo ont rendu leur dernier souffle en bout de course lorsque nous avons mis pied à terre à Vienne-le-Château, notre destination du jour. Ils dorment au frais dans le garage et seront rechargés demain matin, tout comme nous car la journée fut chaude et vallonnée et une grosse étape nous attend: plus de 80kms avec avec un dénivelé de +692m et - 684m.
En début de journée, avons traversé une forêt domaniale sombre et fraîche et lancée dans la grosse descente, j'avais l'impression de slalomer sur mes skis. Petit bain de fraîcheur, vite oublié. Avons débouché sur une belle campagne ondulante: beaucoup de champs de mais dont les têtes roussissent sous les feux du soleil, pâturages que se partagent vaches et chevaux qui cherchent l'ombre. Notre route en manque cruellement et l'on a l’impression de rouler sur un tapis chauffant.
L’événement marquant de la journée fut notre arrêt de midi dans le seul bistrot ouvert à des kms à la ronde, dans un petit village qui a l'air endormi. Le patron tient aussi une épicerie, que l'on appellerait dépanneuse au Québec. Il ne sert que des boissons mais il a bien voulu faire frire les 4 oeufs que nous lui avons achetés. J'espère pouvoir vous envoyer sa photo car très folklo mais je n'ai pas accès à mon ipad car la connexion internet ici est nulle et je vous écris sur l'ordi de la patronne. Sommes dans la forêt d'Argonne, la vie sauvage, je suppose.
Ouf, nos vélo ont rendu leur dernier souffle en bout de course lorsque nous avons mis pied à terre à Vienne-le-Château, notre destination du jour. Ils dorment au frais dans le garage et seront rechargés demain matin, tout comme nous car la journée fut chaude et vallonnée et une grosse étape nous attend: plus de 80kms avec avec un dénivelé de +692m et - 684m.
En début de journée, avons traversé une forêt domaniale sombre et fraîche et lancée dans la grosse descente, j'avais l'impression de slalomer sur mes skis. Petit bain de fraîcheur, vite oublié. Avons débouché sur une belle campagne ondulante: beaucoup de champs de mais dont les têtes roussissent sous les feux du soleil, pâturages que se partagent vaches et chevaux qui cherchent l'ombre. Notre route en manque cruellement et l'on a l’impression de rouler sur un tapis chauffant.
L’événement marquant de la journée fut notre arrêt de midi dans le seul bistrot ouvert à des kms à la ronde, dans un petit village qui a l'air endormi. Le patron tient aussi une épicerie, que l'on appellerait dépanneuse au Québec. Il ne sert que des boissons mais il a bien voulu faire frire les 4 oeufs que nous lui avons achetés. J'espère pouvoir vous envoyer sa photo car très folklo mais je n'ai pas accès à mon ipad car la connexion internet ici est nulle et je vous écris sur l'ordi de la patronne. Sommes dans la forêt d'Argonne, la vie sauvage, je suppose.
lundi 12 septembre 2016
Givet - Charleville, 84kms
12 septembre
Changement d'équipe: Therèse et Leonard nous quittent, Anne et Philippe prennent le relai.
Plus de voiture balai, les bagages nous accompagnent mais ils sont légers, pas de frais de coquetterie!
Notre route emprunte la voie verte trans- ardennaise. Une immense aquarelle: du bleu, du jaune, de l'eau et toutes les variations possibles. La Meuse s'est figée, miroir sans rides qui reflète le ciel et les berges aux verts multiples. Quelques taches d'ombres, pur délice.
Petit arrêt café à Fraisy. Les propriétaire du lieu nous expliquent l'historique de la maison qui fut liée aux ateliers Faure qui,vers 1900, fabriquaient fers à repasser, casseroles, arrosoirs et autres objets à base de fer. L'usine employait une main d'œuvre malgache qui était logée sur l'autre rive...on venait de sortir de l'époque de l'esclavage...
Nous avons roulé à belle allure et sans encombres.
Demain, nous nous retrouvons à nous 2 et sur la route...on verra ce que cela donnera mais on peut en tout cas remercier nos amis qui nous ont mis sur la rampe de lancement!
Notre départ de LLN
Changement d'équipe: Therèse et Leonard nous quittent, Anne et Philippe prennent le relai.
Plus de voiture balai, les bagages nous accompagnent mais ils sont légers, pas de frais de coquetterie!
Notre route emprunte la voie verte trans- ardennaise. Une immense aquarelle: du bleu, du jaune, de l'eau et toutes les variations possibles. La Meuse s'est figée, miroir sans rides qui reflète le ciel et les berges aux verts multiples. Quelques taches d'ombres, pur délice.
Petit arrêt café à Fraisy. Les propriétaire du lieu nous expliquent l'historique de la maison qui fut liée aux ateliers Faure qui,vers 1900, fabriquaient fers à repasser, casseroles, arrosoirs et autres objets à base de fer. L'usine employait une main d'œuvre malgache qui était logée sur l'autre rive...on venait de sortir de l'époque de l'esclavage...
Nous avons roulé à belle allure et sans encombres.
Demain, nous nous retrouvons à nous 2 et sur la route...on verra ce que cela donnera mais on peut en tout cas remercier nos amis qui nous ont mis sur la rampe de lancement!
Notre départ de LLN
dimanche 11 septembre 2016
Anhée - Givet 40kms
Aujourd'hui c'est dimanche, je ne mettrai pas ma robe blanche mais mon cuissard.
Aujourd'hui c'est dimanche, l'heure de la récré a sonné, ce sera une journée courte
Givet, j'y vais mais piano, piano
Aujourd'hui c'est dimanche, l'heure de la récré a sonné, ce sera une journée courte
Givet, j'y vais mais piano, piano
samedi 10 septembre 2016
LLN- Anhée, 77kms
Une journée de rêve, comme une lune de miel.
Amis, famille, voisins ont fait une haie d'honneur pour notre départ.
Léonard, notre témoin ou garçon d'honneur, comme vous voudrez, nous a accompagnés jusqu'à Namur où il a passé le relais à son épouse Thérese.
La campagne du Brabant Wallon s'est parée de ses plus beaux atours: soleil généreux, caresse du vent, douceur de la lumière, palette de couleurs: celle de la terre labourée, nue et offerte, contrastant avec le vert vigoureux des feuilles de betterave et le jaune délicat des fleurs de moutarde.
Nous buvons toute cette beauté à pleines gorgées.
L'après midi, une Meuse lente et majestueuse nous accompagne jusqu'à Anhée où nous accueillent Brigitte et Kenneth. Le bon rire de Jacqueline est de la partie.
L'apéro est servi, je vous quitte!
Amis, famille, voisins ont fait une haie d'honneur pour notre départ.
Léonard, notre témoin ou garçon d'honneur, comme vous voudrez, nous a accompagnés jusqu'à Namur où il a passé le relais à son épouse Thérese.
La campagne du Brabant Wallon s'est parée de ses plus beaux atours: soleil généreux, caresse du vent, douceur de la lumière, palette de couleurs: celle de la terre labourée, nue et offerte, contrastant avec le vert vigoureux des feuilles de betterave et le jaune délicat des fleurs de moutarde.
Nous buvons toute cette beauté à pleines gorgées.
L'après midi, une Meuse lente et majestueuse nous accompagne jusqu'à Anhée où nous accueillent Brigitte et Kenneth. Le bon rire de Jacqueline est de la partie.
L'apéro est servi, je vous quitte!
vendredi 9 septembre 2016
9 septembre, jour J moins un
Alors, en forme? Pas trop nerveux?
Bravo, vous avez du courage, soyez prudents, on pensera à vous.
Merci à cette belle ronde d'amis qui danse autour de nous et qui nous donnera des ailes.
Nous avons beaucoup de chance, celle de nous aimer, celle de vous avoir comme amis et celle d'être en bonne santé.
Pour répondre à la première question, la forme n'est pas mauvaise même si les tracas récents à Utuc m'ont fatiguée mais je compte bien sur notre escapade au grand air pour retrouver du rose aux joues.
Xavier - cela vous étonne? - est d'un calme olympien. Il a énormément travaillé pour préparer ce voyage et se sent prêt. Cette aventure, c'est son projet ( je ne suis que coéquipière) et , pour citer Eleanor Roosevelt : " Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves."
Nous prendrons les jours comme ils viennent, un à la fois, sans penser à la longueur de la route ni à tout ce qui pourrait nous arriver. Si nous avions su, le jour où nous sommes venus au monde, tout ce qui nous attendait, peut-être aurions nous été tentés de retourner dans le sein maternel !
Et puis, nous méditerons la phrase de Bouddha que vient de nous envoyer une amie: "Le bonheur n'est pas au bout du chemin, il est le chemin."
Alors, en forme? Pas trop nerveux?
Bravo, vous avez du courage, soyez prudents, on pensera à vous.
Merci à cette belle ronde d'amis qui danse autour de nous et qui nous donnera des ailes.
Nous avons beaucoup de chance, celle de nous aimer, celle de vous avoir comme amis et celle d'être en bonne santé.
Pour répondre à la première question, la forme n'est pas mauvaise même si les tracas récents à Utuc m'ont fatiguée mais je compte bien sur notre escapade au grand air pour retrouver du rose aux joues.
Xavier - cela vous étonne? - est d'un calme olympien. Il a énormément travaillé pour préparer ce voyage et se sent prêt. Cette aventure, c'est son projet ( je ne suis que coéquipière) et , pour citer Eleanor Roosevelt : " Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves."
Nous prendrons les jours comme ils viennent, un à la fois, sans penser à la longueur de la route ni à tout ce qui pourrait nous arriver. Si nous avions su, le jour où nous sommes venus au monde, tout ce qui nous attendait, peut-être aurions nous été tentés de retourner dans le sein maternel !
Et puis, nous méditerons la phrase de Bouddha que vient de nous envoyer une amie: "Le bonheur n'est pas au bout du chemin, il est le chemin."
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